La Seconde Guerre Mondiale
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Le système concentrationnaire et les camps d'extermination

LE SYSTEME CONCENTRATIONNAIRE

ET LES CAMPS D'EXTERMINATION



PLAN:

-Introduction sur la montée de l'antisémitisme et des opérations racistes dans les années 1930,

-I) Le système concentrationnaire / camps de concentration,

-II)Camps d'exterminations,

-Conclusion : bilan


INTRODUCTION


Hitler a dit dans Mein Kampf:

« Une génération plus forte éliminera les faibles; l'élan vital brisera les liens ridicules d'une prétendue humanité selon l'individu pour faire place à l'humanité de la nature, qui extermine les faibles au profits des forts ».

Après avoir pris le pouvoir, il fait construire les premiers camps de concentration pour les prisonniers politiques, les tziganes, opposants au régime, les homosexuels et les membres de sectes comme les témoins de Jéhovah en 1933, comme celui de Dachau.

Hitler voulait que les races dites « inférieures » émigrent vers d'autres pays lointains (Madagascar...).

En juillet de la même année, la loi sur « la protection du patrimoine héréditaire et racial »

préconise la stérilisation forcé de ces personnes ou celles atteintes de maladies héréditaires, pour ne pas « polluer » le sang allemand. Ainsi, de 1933 à 1945, 350 000 personnes seront stérilisées en Allemagne et dans les territoires occupés.

En 1935, sont promulguées les lois de Nuremberg pour la « protection du sang et de l'honneur allemand », interdisant aux juifs d'être citoyens allemands. En 1938 apparaissent les ordonnances, qui leur interdisent d'exercer certaines professions...

Le 9 novembre 1938, le stade de violences physiques envers les juifs est dépassé au cours de la Nuit de Cristal.

A partir de l'été 1939, les nazis mettent en place l'« action T4 », l'euthanasie des malades mentaux : le corps médical allemand, surtout des hôpitaux psychiatriques devait remplir un questionnaire établissant le degré d'atteinte psychique ou physique du malade, et si c'etait vue comme un problème grave, il était transférer dans un des 6 centres d'extermination du pays où il était gazé. Bien que l'Etat envoyait des lettres de condoléances accompagnées des cendres du malade, des rumeurs commencèrent à circuler, et sous la pression du peuple, Hitler met fin à l'« action T4 ».

L'« opération 14f13 », euthanasie sauvage, commença alors et se déroula jusqu'en 1944.

Au total, 6 000 enfants et 100 000 malades mentaux seront tués.

Malgré l'émigration de personnes « inférieures », le nombre de juifs en territoire nazi augmenta avec l'invasion de l'Autriche en 1937 et de la Pologne (3,25 millions pour cette dernière).

En mai 1941 furent créés les Einsatzgruppen, groupe mobiles de tuerie. Suivant les unités de l'armée allemandes pendant l'opération Babarossa, ils tuaient les juifs capturés et les commissaires politiques soviétiques.

Ils massacrèrent 1,3 millions de juifs entre le début de l'été 1941 et la fin de cette même année.


Les camps d'internements


Les camps d'internements sont des camps où les déportés, arrêtés le plus souvent au cours de rafles, sont rassemblés avant d'aller dans les camps d'extermination ou de concentration, et ils attendent parfois plusieurs mois.

En France, les camps de départ pour les non-juifs se trouvaient à Compiègne, et à Drancy et Pithiviers pour les déportés raciaux.

Le nombre de convois partant de ces camps ne cessa d'augmenter entre 1941 et 1944, où il atteint 326 convois en un an.


Les convois ferroviaires


Les convois ferroviaires emmenaient les détenus des camps d'internement aux camps de concentration ou d'extermination.

Les conditions de transport étaient effroyables : les détenus étaient entassés à parfois plus de 80 dans un wagon à bestiaux.

Les voyages pouvaient durer plusieurs jours, quasiment sans eau et nourriture, et ils commençaient dans l'incertitude quant à la destination finale.

Lors du convoi de la mort, parti de Compiègne le 2 juillet 1944 pour le camp d'extermination de Dachau, 984 déportés sur les 2521 embarqués périrent durant le trajet.


I) Le système concentrationnaire / Les camps de concentration


Le système concentrationnaire se caractérisait par le fait que les conditions de vie et les chances de survie variaient parfois considérablement suivant les camps.

A l'arrivée, les familles sont séparées, les filles et les femmes vont dans un autre camp que celui des hommes. Les allemands leur enlèvent leurs objets personnels, il ne leur reste qu'une paire de vêtements : un pantalon et une chemise rayées, une paire de chaussures à semelles de bois, protégeant mal du froid, que les SS leur donnent. La déshumanisation des déportés, considérés comme des "sous-hommes", commençait alors.

Les déportés étaient ensuite marqués par un tatouage et/ou par un insigne porté sur les vêtements.

Les camps étaient entourés de clôtures barbelées et électrifiées ainsi que de miradors.

La nourriture était très insuffisante, ne contenant que peu de matière grasse, et l'eau était rare.

Les détenus étaient en tassés dans les baraques. Les nationalités étaient mélangées.


Ils ne dormaient pas beaucoup. Ils étaient forcé à travailler, parfois plus de 12 heures d'affilée, dans des usines installés dans les camps ou dans des Kommando de travail, plus petite structure à l'extérieur du camp. Les maladies étaient aussi présentes :

il y avait des blocs spéciaux pour les personnes atteintes de la gale, maladie contagieuse mais pas trop dangereuse. Le typhus arrive dans les camps au début 1945 (20 000 morts à Auschwitz).

Des expériences médicales (castration, stérilisation par rayon...) étaient opérées par des médecins dans plusieurs camps.

« Fünf und Zwanzig auf dem Ash », expression allemande signifiant « 25 sur le cul », punition courante consistant en 25 coups de nerf de boeuf pour désobéissance ou bêtise, le détenu concerné recevait alors un « bon pour 25 » qu'il rapportait aux SS le dimanche pour avoir ses coups.

Des pendaisons publics étaient orchestrées par les SS, qui désignait 2 détenus pour pendre leur camarade, ceux-ci, inexpérimentés, le faisait mal, côté sadique aimé par le SS.

La mort était omniprésente par cela et par des personnes qui mourraient d'épuisement ou de maladie.


Le « Canada »,le pillage des affaires des déportés


Le canada est le surnom donné aux baraques où des détenus triaient les affaires des autres.


L'argent, , bijoux, or, les montres, portefeuilles... étaient donnés au W V H A [Office central SS pour l'Economie et l'Administration]. Les vêtements, couvertures, sacs, pipes, lunettes de soleil, tissus...,étaient remis à la Volksdeutsche Mittelstelle, l'organisation d'aide sociale pour les Allemands de souche. Les articles de peu de valeur / inutiles étaient remis au ministère de l'Économie qui les vendait au poids.

Le résultat du pillage est de 781 wagons de marchandises, dont 650 de vêtements.


Les Kapos


Les SS, ne pouvant faire régner l'ordre partout, désignait des détenus, le plus souvent de droit communs, c'est-à-dire des criminels, pour diriger les autres pour les travaux ou dans les baraques. Ceux-ci avaient le droit de vie ou de mort sur les détenus, n'avaient pas de travaux forcés et avait plus de rationnement.

Mais, les détenus politiques finirent par accéder à ce poste et à améliorer les conditions de vie.

 


II)Les camps d'extermination


Avec l'invasion de l'URSS en 1941, les allemands ne purent plus contrer le nombre de juifs sur leurs territoires. Les responsables allemands ne virent qu'une solution : la mise à mort systématiquesecrète. Il recherchèrent une solution à partir de l'été 1941, et elle fut décidée dans une banlieue de Berlin, lors d'une réunion le 20 janvier 1942, prenant le nom de Endlösung : la solution finale, qui s'appliquerait dans des camps spéciaux : les camps d'extermination.

Mais dés la fin 1941, les premiers camps d'extermination par gazages, le Belzec et le Chemno, furent ouverts ou mis en chantier. Ils furent utilisés par des équipes formés lors de l'« action T4 » pour perfectionner les méthodes de meurtre, d'abord dans des camions équipés de mini-chambre à gaz qui étaient utilisées par les Einstazgruppen, puis dans dans les chambres à gaz des camps d'extermination.

Au total, 6 camps de cette nouvelle sorte furent construits en Pologne, dont le plus tristement connu fut celui d'Auschwitz, composé lui-même de 3 camps : 2 camp de concentration, Stammlager et Monowitz, et un camp d'extermination, Auschwitz-birkenau où eut lieu la 1ère « sélection ».

Dés lors, l'ensemble des communautés juives des pays occupés subirent des déportations vers l'Est.

Les détenus amenés par les convois ferroviaires aux camps d'extermination étaient examinés par des médecins. C'est la sélection :

-les hommes capables de travailler étaient conduits dans des lieus de travail forcé;

-les femmes, les personnes âgées, les enfants et les invalides étaient amenés dans une salle où ils laissaient tout leur vêtements, bagages et biens, avant d'aller dans les chambres à gaz. Les SS, gardes des camps, leur disaient qu'ils allaient prendre une douche, et les enfermaient dans une pièce dans laquelle ils introduisaient du gaz, qui était au début de l'oxyde de carbone, ensuite remplacé par le zyklon B, qui tuait les gens en 15 minutes maximum. Il fallait ensuite attendre une demi-heure que le gaz se dissipe, puis un commando spécial prenaient les bagues, les dents en or et bijoux des personnes gazés. Les corps étaient amenés au fours crématoires où ils étaient brûlés par une équipe de détenus.

A Auschwitz-Birkenau, la proportion de personnes sélectionnées à gazer atteignait 75%.

En 1944, ce même camp exterminait 24 000 personnes par jour en moyenne.


III)La découverte des camps par les alliés


Au printemps 1944, les Alliés étaient au courant de meurtres perpétrés par gaz asphyxiant à Auschwitz. Les dirigeants juifs demandèrent aux Etats-Unis de bombarder les chambres à gaz et les voies ferrées du camp, mais les avions américains ne visèrent que le complexe industriel d’Auschwitz-Monowitz, situé à moins de quinze kilomètres des chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau.

En janvier 1945, le Troisième Reich voyait s'approcher la défaite militaire. L'armée rouge repoussait son armée vers l'intérieur de l'Allemagne. Après l'échec de l'offensive allemande des Ardennes en décembre 1944, les forces alliées de l'ouest étaient prêtes à envahir l' Allemagne. L'URSS avait rendu publiques les atrocités comises au camp de Maïdanek, que ses troupes avaient libéré en juillet 1944. Le chef des SS, Heinrich Himmler, ordonna d'évacuer les prisonniers par des marches forcées, pour qu'ils ne tombent aux mains des Alliés et leur fournissent des preuves des massacres, et ceux qui ne pouvaient étaient tués.

Lors de leurs offensives contre l’Allemagne, les alliés libérerent des camps, ils y trouvèrent des survivants, dont beaucoup avaient fait ces marches de la mort

L'Armée rouge libéra Auschwitz le 26 janvier 1945. Les SS avaient emmené la majorité des détenus, et il ne s'y trouvait que quelques milliers de prisonniers, mais des preuves de l'extermination subsistaient, en autre les chambres à gaz, ainsi qu'à peu près un million de vêtements

Les libérateurs découvrirent dans les camps des tas de cadavres. Ce n’est qu’après la libération des camps nazis que l’étendue des horreurs nazies apparut pleinement. Les détenus qui avaient survécu avaient un aspect squelettique. Le danger de maladie était partout présent ET beaucoup de baraques furent brûlées pour prévenir les épidémies. Pour les survivants, le retour à la vie normale s’annonçait long et difficile.


BILAN


En 1945, les 2/3 du judaïsme européen avaient disparu :

la Pologne fut la plus durement touché avec 250 000 survivants sur une population juive de

3 250 000 personnes en 1939. 700 000 juifs soviétiques mourraient, la Hongrie n'avait que

260 000 survivants sur 800 000, la communauté des Pays-Bas était anéantie à 80%.

En france il ne restait que 2500 personnes sur environ 77 000 déportés raciaux.

En tout, 5 750 000 juifs et 250 000 tsiganes ont été tués.


« N'oublions jamais ce que l'on peut faire au nom d'une idéologie ».

 

 

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Annexes:

-témoignages

-définitions

-informations générales sur les ghettos

 

Le système concentrationnaire et les camps d'extermination

TEMOIGNAGES

 

 

sur la nourriture dans les camps :

 

« Le détenu reçoit de la soupe et des « portions ». Midi et soir, il touche un litre de soupe. À midi, il s'agit d'eau chaude avec quelques frag-ments de légumes séchés, des tiges plus ou moins ligneuses, parfois quelques feuilles de chou, des navets qui flottent dans cette eau. Le soir la soupe est plus épaisse. Quatre fois par semaine, elle consiste en une soupe contenant quelques très rares pommes de terre, mal pelées, noirâtres et à moitié pourries ; elle est épaissie avec de la fécule. Deux fois par semaine est distribuée une soupe de rutabagas souvent immangeable et une fois une soupe d'orge très cuite, véritable colle de pâte, ou une soupe de petit blé. Dans la soupe de rutabagas, il n'y a jamais de matière grasse. Dans les autres soupes du soir, 1 ou 2 grammes au maximum par litre. À la cuisine, les détenus volent les cubes de margarine. Les portions comportent du pain, riche en son et souvent en sciure de bois, 300 à 350 grammes par jour. Avec le pain, cinq fois par semaine un rectangle de margarine pesant 25 grammes, soit 5 grammes de matière grasse ; une fois par semaine un petit morceau de saucisse en partie végétale (75 grammes environ) et une fois par semaine une ou deux cuillerées à soupe de marmelade (20 grammes). De temps à autre, deux cuillerées à soupe de fromage blanc (30 à 40 grammes). Il faut souligner que ce qui précède constitue une quantité maximale d'aliments, car de nombreux détenus s'ingénient à réduire ce que reçoivent leurs camarades. Le nombre de calories (1 000 à 1100) ainsi fournies est bien inférieur à la ration vitale minimale nécessaire à l'individu au repos. Au point de vue qualitatif, ce régime est essentiellement végétarien et très déficient en de nombreux éléments essentiels et complètement déséquilibré. L'eau n'est pas potable. Un demi-litre, au maximum, de succédané de café non sucré est distribué comme boisson. »

Robert Waitz

 

 

sur les expériences médicales :

« Je me rappelle la petite Dagmar. Elle était née à Auschwitz en 1944 de mère autrichienne et j'avais aidé à la mettre au monde. Elle est morte après que Mengele [docteur à Auschwitz] lui eut fait des injections dans les yeux pour essayer d'en changer la couleur. La petite Dagmar devait avoir des yeux bleus !... » 

Ella Lingens, infirmière polonaise déportée à Auschwitz.

 

 

sur le canada:

 

« Notre travail consistait à trier les biens de ceux qui avaient été gazés et incinérés. Dans une baraque, un groupe triait uniquement les chaussures ; un autre groupe ne s'occupait que des vêtements d'hommes, un troisième des vêtements de femmes, un quatrième de vêtements d'enfants. Une autre baraque était nommée baraque de la bouffe. Des montagnes entières de victuailles qui avaient été emportées lors de leur déportation par les gazés, y moisissaient et pourrissaient. Dans une autre baraque, on triait les objets de valeur, les bijoux, l'or et autres objets précieux. (...) »

 

Kitty Hart,

déportée à Auschwitz-Birkenau,

 

 

« Que les malheureux propriétaires aillent dans les chambres à gaz, ou soient affectés au travail, tous ces objets tombaient entre les mains des S.S., à moins que les détenus chargés de les trier ne participassent à ces affaires pour leur propre compte. Le total des richesses dont il s'agissait au courant des années est difficile à chiffrer, mais puisqu'il s'agissait de millions de victimes, on peut probablement l'estimer à des milliards de francs suisses. (...)

Mais les S.S. s'intéressaient bien davantage à ce qu'ils pouvaient utiliser immédiatement - cigarettes, parfums, fines conserves - ou bien aux choses qui pourraient procurer d'autres jouissances, c'est-à-dire l'argent et les objets précieux. Les Polonais appelèrent cette source de richesses "Canada", en souvenir des représentations légendaires liées jadis à l'émigration dans ce pays. »

 

H. Adler, Hermann Langbein, Ella Lingens-Reiner,

Auschwitz, Zeugnisse und Berichte

(témoignage et récit)

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Le système concentrationnaire et les camps d'extermination

DEFINITIONS

 

Ghetto : quartier où des communautés juives ou réservé aux juifs sont forcés d'y habiter par les allemands.

 

Camp de concentration : lieu où les déportés sont employés aux travaux forcés dans les industrie dépendantes du camp ou dans des Kommando* de travail

 

Camp d'extermination : camp où les mères accompagnés d'enfants en bas âge, les vieillards étaient tués par du gaz après la sélection* et ensuite incinérés.

 

Zyklon B : acide prussique cristallisé utilisé en remplacement de l'oxyde carbone dans les chambres à gaz, car il agit plus rapidement.

 

Génocide : destruction méthodique et radicale d'un groupe éthnique ou d'une nation

 

Holocauste : terme emprunté à la Bible pour désigner un sacrifice sanglant accompli dans un but religieux.

 

Shoah : mot hébreu signifiant « catastrophe » ou « destruction ». Il désigne l'extermination* des juifs en Europe.

 

Solution finale : c'est l'expression codée employée par les nazis pour désigner l'extermination des juifs tout en maintenant secret leur objectif.

 

Crime contre l'Humanité : désigne l'assassinat, l'extermination*, la déportation*, et tout acte commis contre toute population civile pour des motifs politiques, racistes ou religieux. C'est une expression inventée pour le procès de Nuremberg.

 

Milice : organisation militaire privée (hommes armés en uniforme), qui collaborant aux rafles* de juifs en France ou dans d'autres pays.

 

Antisémitisme : racisme contre les juifs.

 

Pogrom : agression meurtrière contre un peuple.

 

Kommando : structure située à l'écart d'un camp, où les déportés travaillent en équipes.

 

SS : initiales de Schutstaffel, troupes d'élite qui étaient à l'origine les gardes du corps des chefs nazis, devenus ensuite les gardes des camps et renomées pour leur férocité et leurs massacres.

 

Rafles : arrêstations massives de personnes juives principalement, d'opposants...

 

Einsatzgruppen : groupe mobiles de tuerie, créés en 1941, suivant l'armée allemande sur le front de l'Est, tuant les juifs et les commissaires politiques russes arrêtés.

 

Sélection : choix éxécuté par des médecins, consistant à ne garder que les personnes aptes au travail ou de race aryenne*.

 

Déportation : désigne le transfert et l'internement dans un camp de concentration*/extermination*.

 

Race aryenne: dans la doctrine nazie, c'est la race pure et supérieure, descendant dess races nordiques (idéalement blond aux yeux bleus)

 

Extermination : action de faire périr entièrement ou en grand nombre, synonyme de massacrer.

 

Ségrégation : séparation des personnes de religions, moeurs ou origines différentes.

 

 

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Le système concentrationnaire et les camps d'extermination

Les Ghettos

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les ghettos étaient des quartiers isolés d'une ville par des barbelés ou un mur, dans lesquels les Allemands forçaient la population juive à vivre et dans des conditions déplorables. Les ghettos isolaient les Juifs en les séparant de la population non juive et des communautés juives voisines. Les nazis en créèrent plus de 400.

 

Les Allemands présentèrent la création des ghettos comme une mesure provisoire de contrôle et de ségrégation des Juifs. Parfois, les ghettos existèrent durant peu de temps. Avec la mise en oeuvre de la solution finale (extermination systématique des juifs) en 1942, les Allemands détruisirent systématiquement les ghettos et en déportèrent les Juifs vers les camps d'extermination. Un petit nombre de Juifs fut déporté des ghettos vers les camps de concentration ou de travail forcé.

 

La plupart des ghettos (situés uniquement en Europe orientale sous occupation allemande) étaient fermés par des murs, des clôtures barbelées ou des portes. Les ghettos étaient surpeuplés et de mauvaise hygiène. La faim, les pénuries chroniques, la rigueur hivernale et l'absence de services urbains furent la cause d'épidémies répétées et d'une mortalité élevée.

 

Le plus grand ghetto fut celui de Varsovie, dans lequel 450 000 Juifs furent entassés sur un espace de 2000 mètres carrés ( hélas je n'ai pu vérifié cette surface, mais j'ai trouvé par ailleurs une densité de population de 150 000 habitants par km carré, ou encore une surface de 320 hectares ( wiki.de ) ou encore 4 X 2.5 km carrés ( sur http://www.oppisworld.de/zeit/national/naghetto.html ) )


(source : http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19430419, wikipedia, livres divers )

 

 

 


© FRANCOIS Laurent 2008-2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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